mardi 21 août 2012

... en attendant...


M. Rémi Delatte, député de Côte d'Or, a posé le 7 août dernier une question à M. le Ministre de l’Éducation Nationale:

M. Rémi Delatte attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation des salariés en CUI recrutés sur les emplois de vie scolaire dans l'éducation nationale en lien avec l'aide administrative aux directeurs d'écoles. Le Gouvernement a annoncé dès sa prise de fonction le renouvellement de 15 000 contrats aidés à la rentrée 2012, avec le principe du réemploi des salariés occupants ce type de contrat et n'ayant pas atteint la durée maximale juridique des 24 mois. Or on constate que, malgré cette décision, beaucoup d'ayants droit sont écartés systématiquement du réemploi, ce qui ne fait qu'aggraver leur situation déjà précaire. Les EVS occupent diverses fonctions dans l'éducation nationale (assistance handicap, aide administrative, aide à la surveillance...). S'il est normal de maintenir à un haut niveau l'assistance au handicap, il est regrettable que l'aide administrative aux directeurs d'école risque de connaître dès la rentrée prochaine une dégradation des moyens préjudiciable au bon exercice de la fonction de directeur. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui dire ce que le ministère entend faire pour la sauvegarde de ces emplois plébiscités sur le terrain en attendant un réel statut pour les directeurs d'école.

Vous savez ce que je pense de ces EVS inutiles, emplois précaires payés à coups de lance-pierres, à la formation inexistante (comme si un directeur déjà chargé de classe et surbooké pouvait former correctement un emploi de ce type!) ... Ce n'est donc pas la persistance de ces bouche-trous qui m'intéressent. En revanche, les derniers mots de la question de M. Delatte m'interpellent:

en attendant un réel statut pour les directeurs d'école

N'est-ce pas là la réelle question? En revanche, ce que je me demande, c'est pourquoi attendre. Si la volonté y est, on ne me fera pas croire que les atermoiements divers depuis dix ans sont justifiés par quelque raison que ce soit, en particulier par des raisons budgétaires... qu'il est si facile de régler en dégraissant le diplodocus de ses fonctionnaires de bureau inutiles et incompétents.

1 commentaire:

  1. Pourquoi une telle évidence ne vient pas à l'esprit de toutes ces grandes éminences!!

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