mercredi 12 septembre 2012

Un mot d' Oeillet-Rose...


Œillet-Rose, quel que soit son vrai nom (mais le pseudo est charmant), a posé un commentaire édifiant sur mon précédent billet, commentaire que je ne peux me retenir de vous livrer ici in extenso tellement il est représentatif de l'état d'esprit de la plupart d'entre nous, les directeurs et directrices d'école primaire... et je ne ferai moi aucun ajout à ce texte parlant:

Bonjour,

2 classes de l'école que je dirige (6 classes) correspondent avec 2 classes d'une école du Sud de l'Angleterre. L'année dernière, dans le cadre du jumelage, la directrice de cette école est venue visiter la nôtre avec quelques élèves accompagnés d leurs familles. Son école a 165 élèves donc à peu de choses près la même taille que celle dont je suis directrice, mais elle n'est pas chargée de classe. Par contre, elle fait de l'enseignement, en prenant des petits groupes d'élèves à droite à gauche.

Jusqu'en juin dernier, nous avions un EVS qui prenait en charge par demi-classes, le suivi du B2i et les séances dans la salle info. Fin du contrat, plus personne en salle info. Je n'ai qu'une journée de décharge déjà insuffisante pour le boulot administratif. Mais si j'étais entièrement déchargée, je pourrais m'occuper de ça, et du soutien aux élèves en difficulté. Et avec quel plaisir je le ferais! Par contre, une classe (CE1/CE2) avec tout ce que ça implique et la direction, il y a des moments où je me demande si je ne vais pas abandonner...

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