dimanche 9 juin 2013

Voilà comme ça coasse dans le marigot...


Il nous faut bien l'avouer, à notre grand dam, une grande partie des représentants du personnel de l’Éducation nationale ne se plait à vivre que dans un marigot pestilentiel d'idées surannées et de parti-pris nauséabonds. Monstres hybrides issus des derniers soubresauts d'un communisme qui n'en finit pas d'agoniser, certains de ces syndicats se complaisent à patauger dans les boues puantes, et y prospèrent.

Les prochaines élections professionnelles auront lieu en 2014. On va bien rigoler.

Parmi ces bestiaux peu ragoutants, nous pouvons citer pour mémoire quelques bestioles à l'audience aussi réduite que leurs haillons sentent le graillon, mais qui tout de même en s'égosillant parviennent parfois à capter l'attention de quelque malheureux passant égaré dans ces landes perverses, et qui ne sait pas dans quel bourbier infâme il va tomber:
- l' "unsencégété" (ah le sale parasite!), issu comme son nom l'indique des égarés syndicaux thuriféraires de Staline, ce qui suffirait à le disqualifier d'entrée pour tout s'il n'y avait pas encore d'étranges nostalgiques du médaillage à outrance et de la fraternité à sens unique;
- le "snudifo" (ouh la sale bête!), issu par scissiparité de la vermine précédente, et qui réunit encore les restes inhumains d'une hybridation infernale entre trotskysme, maoïsme et anarchisme... Joli mélange, mais ça marche encore!
- le "sudeducation" (oh la cochonnerie!), né par parthénogenèse, regroupe tous ceux qui se sont engueulés avec les animaux précédents; malheureusement, cet ectoparasite, une fois accroché, est difficile à enlever (sinon en tapant dessus très fort, mais il risque de répondre), et vagabonde au gré de ses lubies sans logique ni légitimité; heureusement, des trois bestiaux mentionnés, celui-ci est le plus rare.

En fait, ces trois syndicats prospèrent sur une idée unique et simple: je ne veux ni Dieu ni maître, ni patron, ni chef, ni directeur, ni contremaître, ni, ni, ni... Il ne servirait à rien de leur expliquer que cette pseudo-idée équivaut à un suicide collectif, ces animaux proches des lemmings sont par nature sourds comme des pots. Ce qui leur permet bien entendu de s'enfoncer à loisir et sans dégoût dans leur marais (ils sont aussi anosmiques, c'est bien pratique).

Je ferai donc fi de ces trois organismes. Ils n'en valent pas la peine.

En revanche, il existe dans le marigot un animal bien plus dangereux. Plus accrocheur que le chancre mou, mais tout aussi désagréable et douloureux, le "snuipp", car c'est de lui qu'il s'agit, est heureusement visible et audible de loin avec ses gros sabots sonores qui cataclopent à retardement. On peut donc lui échapper facilement, d'autant qu'il supporte difficilement le sarcasme et la moquerie, et s'échappe la queue entre les jambes dès qu'on fait mine de lui résister. Bête et couard, voilà bien un autre sale bestiau.

Né lui aussi par scissiparité lors de l'agonie d'un monstre antédiluvien à la perversité sans limite appelé "snipegc", il s'est rapidement différencié de son jumeau, le "seunsa", qui lui semble pouvoir s'apprivoiser facilement, ce qui ne signifie pas qu'il ne faille pas s'en méfier quand même (ça peut mordre, ces bêtes là, si on n'y prend pas garde!). Le "snuipp", lui, est resté dans les traces laissées par son géniteur, et s'approche assez dans sa conception binaire du monde qui l'entoure des trois parasites susmentionnés. Lui non plus ne veut ni Dieu, ni maître, ni chef, ni... Le "snuipp" fait preuve d'une stratégie particulièrement dépravée pour attirer ses victimes à lui: il vante les mérites de ses proies,  les cajole de divers passe-droit, leur fait croire qu'ils sont les meilleurs et les seuls à connaître l'ultime vérité, jusqu'à les prendre sous son aile et totalement les décérébrer. La victime du "snuipp" devient un zombie incapable de penser par lui-même, et méchant en plus.

Les discussions qui vont s'ouvrir au ministère de l’Éducation nationale quant à la direction d'école sont une belle illustration de toutes les plaisanteries que je viens de vous raconter. Pour l'instant, les trois monstres trotsko-anarcho-néant sont muets, mais je ne doute pas une seconde qu'ils l'ouvriront dès que les premières idées de mesures seront connues: incapables d'avoir une idée, ces gens là refusent tout par principe, ce qui est certes pratique, mais peu gratifiant intellectuellement.

En revanche, le SNUipp est lui bien embêté. Incapables de percevoir le mouvement de fond qui soulève les directeurs d'école depuis plusieurs années, ou plutôt en niant l'intérêt et l'importance, ces syndicalistes bornés sont aujourd'hui pris de court par leurs frères ennemis du SE-Unsa, qui a bel et bien pris la main, et d'importance, en soutenant le GDiD dans sa démarche honnête et constructive. Très étonnés que les directeurs d'école réunis en association aient pu aussi bien se débrouiller sans eux, les snuippiens sont pris entre les deux feux de leur credo insurmontable qui veut que les directeurs sont et devraient rester "des enseignants commes les autres", et la conscience que leur situation est intenable. Comment faire? Que dire? Leur seule et unique réaction pour l"instant a été de proférer une ânerie supplémentaire (mais on ne les compte plus), comme quoi le SNUipp et lui seul détiendrait la vérité ultime et insurpassable, et qu'il allait "nous la dire". C'est tout de même assez vexant, quand on y pense: si le SNUipp dit la vérité, cela signifie que tous les autres mentent, y compris les milliers de directeurs d'école qui n'en peuvent plus et se sont réunis en association au sein du GDiD... Dialectique qui sent quand même un peu l'encens des derniers sacrements.

Bref, inutile d'écouter n'importe quoi. Les crapauds infâmes qui coassent dans le marigot ne valent pas qu'on leur tende l'oreille. En revanche, chers collègues directeurs, s'ils font trop de bruit ou s'agitent un peu fort, n'hésitez pas... Je vous laisse choisir la méthode d'intervention qui vous conviendra le mieux.

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