mercredi 5 février 2014

Voilà un jour faste ! (modifié le 06/02)


Décidément, c'est le jour! Après les élucubrations du billet précédent, voilà que je tombe sur cet article des Echos, et là je me suis fait mal! Après le gel depuis quatre ans de notre point d'indice, après l'augmentation des prélèvements obligatoires qui grèvent un peu plus notre budget, voilà que notre propre ministre veut "geler" les promotions qui restent le dernier espoir pour chacun d'entre nous de voir progresser un peu son pouvoir d'achat, "afin de financer des baisses de charges et d’impôts programmées pour les entreprises"... Alors même qu'il y a seulement une semaine l'UNESCO affirmait dans son rapport mondial que "les niveaux de salaire des ensei­gnants pèsent sur la qua­lité de l'éducation", sou­li­gnant que, dans 39 pays, aug­men­ter les salaires des ensei­gnants de 15% a conduit a une hausse de 6 à 8% des per­for­mances des élèves.

J'ai comme l'impression que Monsieur notre ministre ne sait pas lire. Néanmoins, s'il veut trouver des sous, il pourra trouver sur mon blog quelques solutions adéquates et efficaces, comme celle qui consisterait à totalement laminer l'ahurissante pyramide institutionnelle de son ministère.

J'ai expliqué il y a peu que je n'accepterais plus rien, que je ne donnerais plus rien, qu'on ne me prendrait plus rien. Cette proposition est donc clairement pour moi un casus belli. Si M. Peillon veut un blocage généralisé de la fonction publique, qu'il le dise franchement, ce sera plus simple.

Edit (06/02 à 7h21): Dans un communiqué très court, adressé dans la soirée, le ministère indiquait que «contrairement à certaines affirmations, le ministère de l’éducation nationale dément formellement avoir proposé un gel des avancements et des promotions des fonctionnaires dans le cadre des discussions budgétaires.». Les Echos maintiennent néanmoins cette information.

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