mardi 8 juillet 2014

Décharges, indemnités... Mise à jour!


Suite à un certain nombre de demandes sur le site Facebook du GDiD, j'ai mis à jour, refait et complété, le tableau synoptique proposé il y a deux jours en y intégrant les directions RSS et Eclair. Je précise également -suite à une autre demande- que d'après mes renseignements les directions primaires sont traitées comme les directions élémentaires. Voici ce qui vous attend à la prochaine rentrée de septembre 2014, en termes de décharges d'enseignement, de décharges d'APC ou d'indemnités. Sur ce dernier point, je rappelle à mes collègues qui n'en ont pas conscience que leur "indemnité" de direction se compose d'une part fixe, d'une part variable, et d'une bonification indiciaire. Il faudra un jour que tout ça soit intégré dans le salaire... Cela viendra, je ne désespère pas plus qu'il y a deux jours!

Le problème, c'est que -c'est bien ce que je craignais- le tableau par sa taille est devenu illisible sous forme d'image. Je vous la mets quand même, jugez par vous-même! Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Du coup, je vous mets ça aussi au format pdf, qui ne pèse que dalle et reste lisible partout. CLIQUEZ ICI.

La réfection de ce document m'a amené à affiner certains calculs, et à modifier en partie tout ce qui en est légitimement discutable, soit les idées parfaitement subjectives qui concernent la comparaison des rémunérations ou le temps de travail effectif. Je dois en outre rappeler que j'avais dû inventer la notion de PIT, ou Part Incompressible de Travail. Pour un directeur d'école, le PIT est la charge liée à la mission de direction, charge qui ne change pas -ou très peu- en fonction du nombre de classes: qu'on ait une, deux ou huit classes, le directeur d'école est amené à opérer un certain nombre de manipulations. En revanche, la charge augmente en fonction du nombre de classes pour beaucoup d'autres aspects du métier, il en est donc tenu compte dans le bas du tableau. Sur ce point, j'ai également considéré que gérer des élèves en RSS ou en ECLAIR donnait plus de travail. Ce qui amène à vérifier que dans le système actuel un certain nombre de directeurs d'école sont lésés, parfois largement, en temps disponible pour leur mission, temps qu'ils sont donc amenés à nécessairement prendre sur leur temps personnel.

Il existe dans notre pays, pour ce qui concerne la direction d'école, des configurations plus favorables que d'autres, comme des configurations pires! Il s'agit là d'un mélange de temps accordé à la mission et de régime indemnitaire. Il y a des configurations techniques compliquées dans lesquelles on peut dire que le directeur fait beaucoup de travail sans être rémunéré correctement. A l'inverse, il existe des configurations plus favorables, comme les écoles à 5 classes par exemple, dans lesquelles le directeur opère dans des conditions de travail convenables -je le sais, j'ai connu!-. Je dis bien "convenables", car c'est évidemment loin d'être la panacée. Je ne voudrais pas faire croire que les directions d'école à 5 et 10 classes soient les champs élyséens. Mais il vaut mieux être directeur d'une école à cinq classes que directeur d'une école à trois ou à neuf classes élémentaires...

Comme vous le voyez, nous sommes encore loin du compte. Si les choses évoluent dans le bon sens, il y a encore du boulot pour que chaque directeur d'école de ce pays puisse travailler correctement dans la sérénité. D'autant que les récents évènements ne font pas débuter ces vacances d'été sous les meilleurs auspices. Il y a encore du travail, aussi je convie tous les directeurs d'école à prendre ou renouveler leur adhésion au GDiD, ce qui nous permettra en étant plus représentatifs d'être encore mieux reconnus par nos partenaires et le ministère, et d'avancer plus vite vers le statut qui nous libérera définitivement des obstacles qui quotidiennement se posent sur notre route dans l'exercice difficile de notre mission. Notre objectif? La réussite de nos élèves. C'est tout.

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