dimanche 28 juin 2015

Dans les textes, et dans les faits...

Je ne sais pas comment je suis arrivé au bout de cette année scolaire. Certes il reste au directeur d'école que je suis du travail pour la semaine à venir, mais chaque jour m'apporte son lot de tâches terminées, de décisions prises, de choix bouclés... Bref, je m'achemine doucement mais sûrement vers des vacances qui rarement je crois m'auront été aussi nécessaires.

La faute en revient en partie à mon âge, je le suppose, qui s'il m'autorise avec l'expérience accumulée à remplir avec rapidité et efficacité de nombreuses missions, par ailleurs fait que j'ai un mal de chien à récupérer de la fatigue malgré des nuits de huit heures. Et puis je m'avoue fort las de répéter à date quasi fixe des actes similaires depuis trente-six ans que j'enseigne et quinze ans que je dirige des écoles.

La faute aussi, je l'affirme désormais, à un rythme scolaire que j'ai du mal à supporter: je pouvais auparavant passer quelques heures tranquilles le mercredi matin à travailler ma direction d'école, je n'en ai plus l'opportunité aujourd'hui. D'autant que je m'effondre le mercredi après-midi dans une sieste certes réparatrice mais qui ne me laisse aucun temps d'activité personnelle ou professionnelle. Travailler le soir après la classe? Je le fais, contraint et forcé, mais sans aucune réelle efficacité et en perdant un temps fou, simplement parce qu'après les heures passées avec mes loulous et mes louloutes je n'ai plus de jus. Bref, il serait temps que je passe la main, si on ne m'obligeait pas à bosser encore quelques années. Personne ne parle de la pénibilité de ce travail, qui est réelle. J'imagine difficilement dans quel état je serai d'ici les quatre ou cinq ans qui me restent... pour l'instant!

Je suis également exaspéré par les constats que je suis contraint de faire quant à mon métier de directeur d'école. La parution en décembre dernier d'un référentiel qui souligne mes devoirs et responsabilités m'avait enchanté: enfin mon métier était clairement défini, le référentiel allait s'imposer et faire force de Loi. Enfin il était clairement exposé que le directeur d'école, aux nombreuses prérogatives, est de facto le supérieur hiérarchique de proximité dans l'école (répartition des moyens, des élèves, des classes, gestion et organisation de la sécurité, autorisations de sortie, etc). Mais bernique! Les résistances sont nombreuses et énergivores, quand elles ne sont pas illégales ou abusives. Oh, je ne parle pas pour moi. Mais beaucoup de mes collègues directrices et directeurs d'école se retrouvent en cette fin d'année -comme si rien n'avait changé- dans les mêmes situations inextricables ou absurdes que nous pouvons avoir connues les années précédentes: adjoints qui refusent une décision d'attribution de classe alors qu'ils n'en ont pas le droit -rappelons pour la bonne bouche qu'un enseignant est nommé dans une école, pas sur un poste quelconque-, et en appellent à des syndicats ou des IEN qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas alors qu'ils devraient systématiquement appuyer les décisions du directeur qui est le seul maître à bord; IEN qui veulent imposer des répartitions alors que ce n'est en aucun cas de leur ressort, ou qui demandent à les valider, ce qui ne les regarde pas... Bref, c'est kif kif bourricot, et le référentiel tout le monde s'en fout.

J'ai déjà écrit ici que la faute en incombe en partie aux directeurs d'école qui ne prennent pas ce référentiel à bras-le-corps. Mais comment s'imposer face à des adjoints nombreux dont la rage infantile et égocentrique fait tache d'huile et s'estiment harcelés par le méchant directeur qui ne les aime pas bouh ouh ouh... ? Comment s'imposer face à un IEN qui ne répond pas à un courriel rappelant la Loi, ou fait la sourde oreille, ou pire répond qu'effectivement c'est la Loi mais qu'il s'en tamponne? A moins d'avoir encore en cette fin d'année une énergie suffisante pour s'élancer sur la sentier de la guerre...

Depuis le temps que le ministère marmonne dans sa barbe, il va falloir désormais qu'il articule. Oui, le directeur d'école est un supérieur hiérarchique dans son école. Oui, ses prérogatives sont inaliénables sauf décision du DASEN. Non, un IEN n'a pas à s'immiscer dans l'organisation des écoles qui incombe au seul directeur. Non, un IEN n'est pas membre du Conseil de maîtres, et s'il assiste de droit au Conseil d'école il n'en est pas membre non plus.

Il faut que le ministère mette également franchement fin au flicage permanent que subissent les directeurs d'école de la part d'IEN qui pour certains ont une vision très particulière de leur mission de veille, d'évaluation et de conseil. Pour un inspecteur bienveillant qui déborde de confiance envers "ses" directeurs, combien de bourreaux frustrés ou de tortionnaires en puissance? Il faudrait éplucher les statistiques des CHSCT, si elles existent, pour le comprendre pleinement. Il est nécessaire que le ministère donne -enfin!- aux directeurs d'école la pleine maîtrise et sans contrôle lourdingue et chronophage a posteriori des fameuses 108 heures dues par les enseignants du primaire. Contre les syndicats? Lesquels? Ah oui, on s'en fout non?

Qu'on nous fasse confiance, merde!

Et qu'on nous laisse le choix de faire ou non appel aux conseils d'un IEN qui de toute façon n'y connait que couic en direction d'école. Quand je n'ai besoin ni de son avis ni de ses conseils généralement foutraques, qu'il ne vienne pas me les imposer: j'ai autre chose à faire... gérer mon école, organiser les enseignements, veiller à la sécurité, discuter avec la municipalité, et forcément hélas m'occuper de mes élèves puisqu'en 2015 un directeur d'école a encore charge de classe en plus d'un déjà lourd métier.

Allez, encore une semaine. Et de canicule en plus, on va se marrer...

samedi 13 juin 2015

Autorité et hiérarchie dans l'école...

L'organisation administrative française est basée sur l'idée d'une hiérarchisation descendante: le Premier Ministre est le chef du gouvernement, son Ministre de l’Éducation nationale applique les choix du Premier Ministre et nomme trente-un recteurs et quatre vice-recteurs qui seront les représentants politiques de l’État dans les académies françaises, chargés de l'application des textes comme de les expliciter ou veiller à leur strict respect.

Viennent ensuite les DASEN, ou Directeurs Académiques, qui ne sont plus des politiques mais bien les premiers "organisationnels" de la hiérarchie. C'est à eux d'organiser l'école pour qu'elle respecte les choix du gouvernement, suivant en cela les consignes du Recteur qui les chapeaute.

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On comprend bien ici ce que signifie le terme "hiérarchie": il ne s'agit pas d'une question de pouvoir au sens propre du terme, comme on pourrait le comprendre dans une organisation strictement hiérarchisée comme l'armée et comme certains aimeraient qu'on le croie, mais d'une question de compétence. Si chaque échelon de la hiérarchie est bien subordonné à celui qui le précède, en revanche les compétences exercées sont totalement différentes. Le recteur est un transmetteur, le DASEN un organisateur, qui met en place les éléments matériels nécessaires à l'application des choix gouvernementaux.

C'est à ce même titre que les échelons suivants de la hiérarchie, soient les IEN ou Inspecteurs puis les Directeurs d'école et enfin les enseignants de base, sont également des organisateurs, qui ont chacun des compétences différentes à exercer dont certaines sont exclusives. Les programmes de l'école par exemple traversent directement les couches hiérarchiques pour aller du Ministre aux enseignants, qui auront à s'en emparer de la manière qui leur convient le mieux. Personne n'a rien à leur dire sur ce point, à deux conditions: qu'ils les respectent, et qu'ils soient efficaces.

C'est ainsi que leur travail va être dans une certaine mesure surveillé par leur DASEN, qui en fonction de la qualité de leur travail va agir sur leur carrière en les nommant sur un poste, en leur accordant une note et éventuellement une sanction, en influant leur avancement... Le DASEN est bel et bien, dans l'organisation hiérarchique de l'école, le chef de service des enseignants.

Le rôle de l'IEN est congru, mais on peut comprendre son existence. Dans la mesure où un DASEN a plusieurs milliers d'enseignants dans son académie, il ne peut tous les "inspecter". Il délègue donc ce rôle à un IEN qui exercera ce devoir d'inspection à sa place, mais ne pourra que proposer une note qui sera acceptée... ou non -j'ai vu des DASEN diminuer une proposition-. En revanche, s'il constate un dysfonctionnement mineur, l'IEN pourra mettre en place localement une formation généralisée ou individuelle (Animation pédagogique, observation de classe...), ou proposer une formation pour tous les enseignants de l'académie. L'IEN est de fait un formateur, auquel est en plus délégué un certain nombre de pratiques organisationnelles locales (autorisations d'absence, remplacements...). Si l'IEN est stricto sensu un supérieur hiérarchique, c'est parce qu'il a des compétences particulières qui lui sont dévolues par défaut, mais il est en aucun cas le chef de son service, et il devra référer à son DASEN s'il constate un dysfonctionnement majeur.

Le directeur d'école est dans le même cas. Des compétences particulières lui sont réservées, et clairement sont beaucoup plus importantes que celles d'un IEN. Le directeur d'école a une autorité fonctionnelle -au sens d' "attachée à sa fonction"- très stricte que nul ne peut remettre en cause; personne ne peut discuter ses choix lorsqu'il s'agit de l'admission des élèves, de la sécurité des adultes ou des enfants de son école, de la sécurité des biens meubles et immeubles, de l'emploi du temps des ATSEM de son école, de la répartition des élèves, des classes, ou des moyens financiers mis à la disposition de chacun. Sauf évidemment s'il ne respecte pas les textes ou crée dans son école des iniquités flagrantes, ou encore prend des décisions exagérées. L'IEN s'il est mis au courant devra informer alors le DASEN des dysfonctionnements, et celui-ci comme chef de service prendra les décisions qui s'imposent selon la gravité des problèmes, quitte au pire à déplacer un personnel ou à relever un directeur d'école de sa mission. C'est son droit, le DASEN en a l'autorité. Pas l'IEN.

Le directeur d'école est donc un bien un échelon hiérarchique de l'éducation nationale. La charge de travail est d'ailleurs si bien définie et si ample que le législateur, avec la parution récente d'un "référentiel-métier", a décidé qu'être directeur d'école est désormais un "métier" à part entière, et non plus une simple mission donnée à un enseignant qui en ferait la demande. D'où un recrutement spécifique -car ce métier réclame des compétences particulières- et une formation plus poussée qui devrait débuter l'année scolaire prochaine si les DASEN ne traînent pas les pieds. D'où un grade particulier qui sera bientôt mis en discussion. D'où également les doutes des IEN aujourd'hui, qui voient leur rôle -du moins celui qu'ils s'étaient eux-mêmes donné- diminuer si drastiquement qu'ils se demandent ce qu'ils vont devenir, car ils n'ont pas de compétences spécifiques autres que pratiques ou déléguées, contrairement aux directeurs d'école qu'ils voudraient savoir sous leur coupe. Mais ce n'est pas le cas.

Je ne peux donc aujourd'hui que réitérer aux directeurs et directrices d'école le conseil que je donne ici avec une régularité de métronome, soit celui de saisir leur métier à bras-le-corps. Le bifteck des IEN est roussi sur les bords, mais ce n'est pas aux directeurs de leur donner à manger. Votre école, chers et chères collègues, dépend de vous, pas d'une puissance imaginaire qui telle l'étoile noire de "La guerre des étoiles" menacerait quotidiennement de fort loin vos prérogatives ou pourrait les remettre en cause. Bien sûr un IEN peut être un allié. Mais jamais il ne pourra être votre ennemi, il n'en a pas les armes. Vous avez parfaitement le droit dans le cadre de votre métier de le remettre à sa place s'il a le toupet d'y empiéter. Je vois suffisamment depuis deux ans d'IEN cloués au pilori par les CHSCT pour vous l'affirmer. Mais je comprends parfaitement que pour l'instant certains IEN qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas puissent vous gâcher la vie, alors sachez aussi faire preuve de diplomatie. Tant que le moribond bouge encore...

dimanche 7 juin 2015

Et les IEN, là-dedans ?

Je suis avec attention ce qui se passe sur internet et qui concerne les directeurs d'école, ce qui me permet de suivre discrètement certaines conversations sur les forums ou Facebook, sans généralement y participer d'ailleurs car je n'en ai pas forcément l'énergie en cette fin d'année où chaque jour amène une réunion ou autre en plus de ma gestion de classe à plein temps. De plus, autant à une époque j'avais envie de ferrailler avec les imbéciles, autant aujourd'hui je préfère laisser dire, les propos ineptes s'effondrant d'eux-mêmes dans les enfers de la bêtise (il y a du monde dans ce cercle-là...).

Dans ces conversations beaucoup de directeurs d'école semblent résignés à leur triste sort. C'est d'autant plus bête que manifestement ils n'ont pas lu -ou ont mal lu- leur propre "référentiel-métier" qui pourtant nous conforte dans un rôle très particulier et à forte responsabilité. Certes nous n'en avons pas encore vraiment le temps ni les moyens, et la reconnaissance institutionnelle qui nous est due se fait attendre, mais cela ne signifie pas que nous restions dans le statu quo mortifère que nous avons connu plusieurs décennies, alors que ce qui nous était demandé s'amplifiait drastiquement.

Pour notre administration, la chose est claire: le directeur d'école est de facto le responsable hiérarchique dans son école. Nous autorisons ou non les sorties de nos collègues, les demandes d'autorisation d'absence passent par notre voie même si ce n'est pas nous qui les accordons, nous imposons la répartition des classes, des moyens, des élèves (certes après en avoir discuté, mais in fine...), nous gérons les locaux et leurs horaires d'utilisation, etc. On m'a cité opportunément un extrait d'une Décision du Conseil d'état qui date de 2006 (Décision 278544 du 15 mai 2006), dans laquelle les termes suivants sont employés pour décrire les rapports entre un directeur et un adjoint: "un contexte de relations difficiles entre l'intéressé et son supérieur hiérarchique". L'institution sait pertinemment que les directeurs d'école sont pour le primaire le premier échelon de la hiérarchie de l’Éducation nationale mais préfère le taire parce que souvent ça l'arrange bien, comme les centrales syndicales le savent tout aussi bien mais préfèrent n'en rien dire pour perpétuer l'illusion d'une démocratie scolaire qui n'existe pourtant pas. Ceci écrit, que n'avons-nous entendu lorsque la Loi a imposé aux enseignants une autorisation de sortie, alors qu'aujourd'hui plus personne n'en parle, et pour cause!

Le directeur d'école a aujourd'hui une force que bon nombre de directrices et directeurs d'école ignorent et que beaucoup d'autres préfèrent taire pour leur confort. Parmi ces derniers nous trouverons bien entendu certainement une majorité des Inspecteurs de l’Éducation Nationale, que j'appellerai IEN pour faciliter mon écriture.

A quoi sert aujourd'hui un IEN? La réponse est simple: à rien. J'ai déjà écrit sur ce blog que notre ministère ferait quelque économie en supprimant cet échelon inutile de la monstrueuse pyramide institutionnelle et en laissant à des directeurs d'école formés et compétents -et peut-être sélectionnés, non je ne crains pas ce mot- le soin d'appliquer la Loi.

Car enfin que reste-t-il à ces gens-là? L'IEN accorde des autorisations d'absence qui ne sont pas de droit et ne sont quasiment plus remplacées (dirlos, démerdez-vous); l'IEN accorde des agréments pour certaines activités encadrées par des personnes qui ne sont pas du sérail (comme si un dirlo ne pouvait pas le faire et vérifier lui-même un brevet d'état ou surveiller une activité même sportive); euh... C'est tout? Corrigez-moi si je me trompe. Ah si, j'oubliais, il doit vérifier la conformité aux textes des décisions du  Conseil d'école ou autre. Ah ah ha! Quoique, je rigole, mais j'entends parler de tant d'âneries provoquées par des directeurs inconséquents que je ne peux que revenir à mon principe de directeurs formés et compétents donc choisis par une administration tatillonne tant nos responsabilités sont grandes et certainement aujourd'hui au-delà des possibilités de certains. Je tape sur des dirlos? Ah ben oui. Hélas. J'en suis fort marri, mais tant que les directeurs d'école n'auront pas saisi à pleines mains leurs responsabilités ni accepteront de les assumer, j'y serai contraint. Mais j'admets en revanche que nous n'avons que peu d'armes pour nous imposer, et surtout peu de temps quand nous sommes dans notre classe avec nos élèves, ce qui est le cas des 9/10émes d'entre nous (j'en suis).

Votre IEN ne vous note même pas, contrairement à ce que vous pensez, ce que rappelle fort bien Pierre Lombard, secrétaire du GDiD, dans un récent billet de leur forum public. C'est le DASEN qui le fait. Et il n'a rien à dire sur vos répartitions (c'est l'époque) ou vos choix. Quand il le fait, c'est souvent parce que vous lui avez demandé, alors que vous ne devriez pas. Comme vous devez refuser son avis ou pire son aval lorsqu'il veut l'imposer, il n'en a pas le droit. Quel droit alors a-t-il? Aucun. Seul le DASEN peut vous reprocher quelque chose, et encore parce que certains de vos choix ne seraient pas conformes aux textes qui régissent l'école. Sur le reste, le DASEN non plus ne peut rien dire. Résistez! Prenez votre mission à bras le corps! Imposez-vous! Personne ne peut rien contre vous. Et n'hésitez pas à foutre dehors votre IEN s'il veut s'imposer, il ne peut rien vous faire. Si, il peut vous brailler après. Comme enseignant, vous devriez savoir brailler plus fort.

Mais je dois tempérer mes propos. Je vois tout de même à un IEN une mission d'importance et même primordiale, celle de la formation des enseignants. Effectivement à une époque où celle-ci a totalement disparu (qu'on ne me raconte pas le contraire, surtout en me foutant cette merde de M@gistere dans les pattes), je pense qu'il faut recentrer la mission des IEN sur ce point important. Les textes changent régulièrement, la formation initiale est redevenue ce qu'elle fut, soit purement didactique et totalement éloignée des réalités du terrain, même si heureusement il existe aujourd'hui une bénéfique formation en alternance. Tout cela nécessite formation initiale pointue, formation continue réelle, assistance pédagogique et soutien physique aux projets d'école... tout ce qu'une équipe de circonscription serait à même de faire avec compétence, et certainement avec plaisir quand on sait ce que leur mission initiale est devenue.

Alors on sait ce qu'il faut faire: installer le directeur d'école dans un rôle de chef d'établissement primaire, avec ce qui l'accompagne en temps, en responsabilités, en salaire. Donner aux DASEN la gestion des remplacements et absences (un secrétariat costaud en lien direct avec les dirlos). Rendre aux IEN et aux CPC (j'ai beaucoup de respect pour les compétences et l'abnégation des CPC) leur rôle de formateurs qu'on n'aurait jamais dû leur enlever.

Et tout ira bien mieux dans le meilleur des mondes.

Mais pour l'instant je n'ai qu'une recommandation à faire aux directrices et directeurs d'école qui me lisent: prenez vos responsabilités! Devenez, soyez directeur! Sentez votre rôle dans vos tripes! Ne tergiversez pas, ne rentrez pas le cas échéant dans les jeux pervers de votre équipe ou des municipalités! La dirlo, le dirlo, c'est vous. Et personne d'autre.

PS: et au passage, renouvelez ou prenez votre adhésion au GDiD, nous avons beaucoup obtenu jusqu'à présent en ne lâchant rien (oui, beaucoup, contrairement à ce que croient penser les déprimés), mais il reste tant à faire! C'est à cet endroit-là dans la colonne de droite.